Les Dératiseurs

Le par NosAvis.com

Qu’est-ce qu’un dératiseur ?

Le dératiseur est la personne qui élimine ou, tout au moins, limite la propagation des espèces nuisibles. Il les repère et constate l’étendue des dégâts, fait un diagnostic précis, et détermine le mode de traitement nécessaire.

La majorité des commerces, des grandes surfaces, des bâtiments industriels notamment doivent avoir une hygiène parfaite et irréprochable. C’est pour cela que l’on appelle le dératiseur, ou « agent de traitement des nuisibles ». Cela peut concerner des insectes, punaises de lits, des rongeurs, mais il peut également faire l’activité de dépigeonnisation ou, même, de capture d’animaux errants et de leur mise en fourrière.

Le dératiseur peut agir par destruction, par le biais de traitements chimiques, par exemple, de fumigation, par des pièges ou appâts dans le cas de captures, et effectuer les traitements de salubrité et de désinfections de colonnes, de locaux, de vide-ordures… toujours en respectant la réglementation sanitaire et les règles de sécurité qui sont en vigueur. Il apprend les différents types de traitements des nuisibles, mais aussi les pathologies végétales et bactériologiques. Il effectue des traitements de l’humidité contre les mousses, les moisissures, les champignons. Mais également des traitements des xylophages contre vrillettes et termites.

Dans le cadre de ses fonctions, le dératiseur peut être amené à synchroniser une équipe. En contact avec des clients, il peut travailler au sein d’entreprises de services d’assainissement, mais également de collectivités territoriales.

Travail au contact également des animaux et bâtiments insalubres, il doit porter une combinaison, un masque et des gants pour ses interventions. Il doit également surveiller de près ses vaccinations et, également, se montrer pédagogue avec ses clients et leur rappeler les règles strictes d'hygiène.
Lorsque nécessaire, il procède aux désinfections, intervenant parfois dans des milieux nocifs. Il peut travailler en accord avec d’autres métiers, notamment les fauconniers lors des dépigeonnisations, ou avec les pompiers pour les destructions de nids de guêpes ou de frelons. Enfin, il contrôle également la conformité de réalisations de fournisseurs, sous-traitants ou prestataires.

Quelles sont les prestations et les tarifs d’un dératiseur ?

Habilité à intervenir dans de nombreux cas et secteurs d’activités, le dératiseur doit connaître aussi bien les bâtiments agricoles, qu’industriels, hospitaliers, pénitentiaires, ou encore les logements des particuliers.
Le dératiseur doit sécuriser son périmètre d’intervention, préparer le matériel nécessaire, diagnostiquer le type d’infestation et le mode de traitement adéquat, avant de procéder aux interventions que nous avons déjà citées. Il assure ensuite le renseignement des supports de suivi d’intervention et fait de l’information.

Parmi ses prestations, le dératiseur peut réaliser une intervention nécessitant une habilitation, et utiliser également des engins adéquats, pour lesquels il faut aussi parfois une habilitation.

Le coût d’une dératisation dépend généralement de la taille de la surface à traiter, mais dépend également de la nature de l’infestation. En ce qui concerne une infestation de rats, il faut compter une intervention coûtant entre 80 et 300 euros. Il faut en général une, voire deux interventions pour régler définitivement le problème. Pour une intervention unique chez un particulier, ce peut entre 50 et 90 euros pour une petite surface.

Il existe pour les entreprises des contrats de dératisation. Afin de protéger des locaux professionnels contre les rongeurs, notamment dans le cadre de secteurs souvent infestés, il est possible de souscrire à un contrat annuel par exemple.

Là encore, cela dépend de la surface et des besoins. Il faut alors prévoir une enveloppe de 300 à 500 euros par an pour 120 m², pour les rats et les rongeurs, mais aussi insectes ou autres nuisibles. Ils existent aussi pour les particuliers à environ un peu moins de 100 euros par an.

Pour toute intervention de ce genre, il est tout à fait possible, voire nécessaire, de demander un devis au professionnel. Selon la méthode utilisée, les tarifs peuvent être différents. Certains dératiseurs utilisent des traitements à la vapeur sèche, efficaces tout en étant écologiques, et économiques. D’autres encore ont des chiens détecteurs efficaces à 95% pour détecter la présence des nuisibles.

Les secteurs d’activités d’un dératiseur

Le dératiseur peut travailler dans différents domaines, notamment l’agriculture, les bâtiments industriels, de second œuvre du tertiaire, mais également sur les réseaux d’assainissement et, souvent également, chez les particuliers. Il intervient dans les collectivités locales, les établissements recevant du public, avec souvent des contrôles effectués chaque année.

Il est également appelé pour les commerces et restaurants, dans lesquels l’hygiène se doit d’être irréprochable, ainsi que parfois dans le secteur de l’enseignement, au sein de lycées professionnels ou établissements du même type préparant les élèves à des diplômes en lien avec l’alimentation ou l’agriculture, par exemple.

La dératisation a également lieu dans les espaces de stockage. L’hygiène des entrepôts est primordiale afin d’assurer la qualité des produits vendus au public. Les rongeurs, insectes et volatiles peuvent très facilement abîmer les denrées ou le matériel stockés. Il faut pour cela un agrément du ministère de l’environnement, les interventions devant également ici se faire dans le respect des normes et exigences du secteur d’activité.

La dératisation s’effectue également dans les réseaux d’égouts. Les rongeurs aiment y élire domicile, et il est indispensable de les éliminer en vue d’assainir les égouts. La dératisation s’accompagne ici de la réfection des réseaux des eaux usées et des eaux pluviales, pour le compte des collectivités communales. Ici, l’agent de traitement des nuisibles dissémine des postes d’appâtage, sur un grand périmètre. Il réalise des interventions ponctuelles ou plus régulières, selon les besoins et les types de contrats prévus par la collectivité concernée.

La législation oblige les collectivités territoriales à lutter contre la présence des nuisibles. Ces obligations sont présentes dans la circulaire du 9 Août 1978. Les propriétaires d’immeubles et d’établissements privés sont eux aussi tenus de les respecter. Sachez que se prémunir d’une invasion de nuisibles est également obligatoire dans le cadre des démolitions, que ce soit pour les chantiers de construction ou les immeubles.

Qualités requises et connaissances nécessaires d’un dératiseur

Un désinfecteur-dératiseur a un domaine de compétences très étendu, qui entraîne également de nombreuses connaissances et qualités. En lien avec les domaines essentiels et fondamentaux de la santé et de l’hygiène, le professionnel est également tenu de manière stricte à des aptitudes personnelles dans ces secteurs.

Un dératiseur doit connaître une multitude d’animaux nuisibles, insectes, et travaille en permanence dans le concept de l’entreprise « 3D » : Désinfection, Désinsectisation et Dératisation. Ces domaines ne doivent avoir aucun secret pour lui.

Si les solutions mécaniques sont privilégiées, il doit cependant connaître les solutions chimiques, parfois dangereuses, qui sont malheureusement incontournables à l’exercice de son métier. Il doit apprendre à choisir le traitement adéquat, afin d’éradiquer l’infestation sans toutefois mettre l’environnement, la santé des clients, de ses collègues, et la sienne en jeu.

L’agent de traitement des nuisibles doit être en bonne santé et condition physique, pouvoir rester debout, ne craindre aucune espèce animale, ni être sensible aux produits chimiques. De plus, ses compétences sont très variées et transversales, comme :
- Savoir déchiffrer un plan
- Connaître toutes les techniques possibles de dératisation et dépigeonnisation
- Celles de la capture des animaux errants
- Connaître les pathologies végétales
- Savoir lutter contre l’humidité
- Pouvoir coordonner une équipe
- Se servir des outils informatiques et bureautiques

Ses connaissances doivent être des plus étendues, notamment en termes d’hygiène et de règlementation en vigueur, mais également connaître la loi et les articles qui concernent notamment les collectivités territoriales.

C’est pour cela que l’accès au métier passe par une formation aboutissant à un CAP ou BEP en hygiène et environnement. Parallèlement à cela, le futur dératiseur obtient des habilitations complémentaires en électricité, ou en risques chimiques. Il nécessite souvent également un Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES), applicable à la conduite de certains engins spécifiques.

Chaque entreprise 3D doit justifier de la possession d’un Certiphyto, attestant que le professionnel a la permission de vendre des produits phytosanitaires.

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